56g mélange lierre terrestre + jeunes ronces
22g lierre terrestre + ronces séchés
45 mn décoction
1,5 kg Extract Munton « extra light »
Mangrove Jack M05 (Mead)
OG : 1,040
Article de Cécile MICHEL*
Celui qui boit de la bière boit de l’eau / B. Alster, Proverbs of Ancient Sumer, vol. 1, p. 24, l. 102.
L’alimentation fut un des thèmes de prédilection de Jean Bottéro. Cet article prend en considération ses travaux sur la boisson dans l’ancienne Mésopotamie et en propose une mise à jour à partir des corpus de textes de haute Mésopotamie et d’Anatolie datant du début du IIe millénaire av. J.-C. Sont successivement envisagés les boissons (eau, lait, bière et vin), leur production, leur distribution et leurs consommateurs.
Juvenal – satire V
Pour le maître arrive ensuite un mulet venu de Corse ou des rochers de Tauromenium (3), car avec la goinfrerie romaine notre mer s’épuise et ne donne déjà plus rien, tellement, pour nos marchés, les filets scrutent jusqu’au fond les eaux qui baignent nos côtes, sans laisser aux poissons de la mer Tyrrhénienne le temps de grandir. C’est donc la province qui nous ravitaille ; c’est de là qu’on fait venir ces pièces pour que les achète Laenas le captateur et qu’Aurélia les revende. On sert à Virron une murène énorme sortie des gouffres de Sicile ; car dès que l’Auster s’apaise et que, calmé, il sèche dans l’antre d’Eole ses ailes humides, les filets téméraires osent affronter le centre même de Charybde.
1 bac seigle
3 bacq mal
1 bac EBC 120
1 bac carahell
1kg flaked oat
Chauffage de l’eau à 72°
ajout des bacs : chute à 68°
descends ensuite à 61° en 50 minutes
filtrage, puis ebulition avec :
100g armoise séchée
50 g ronces séchées
60 g fleurs (plus quelques feuilles) d’achillée
reprise ebulition, arret puis attente 30minutes
Refroidissement, puis ajout Belgian Abbey M47 – Mangrove Jack’s ( dexu fois, en rehydratant à chaque fois)
séparation en deux fermenteurs de 18 l, dont un avec un sachet de 40g de fleur d’achilléee – dans l’autre je rajoute un sachet de M05 mead , mais les M47 ont eu une heure d’avance pour se reproduire
Après avoir couper les feuilles des tiges, je les étale sur les grilles du déshydrateur.
La température idéale beaucoup d’herbe est comprise entre 35 et 45 °C (https://nchfp.uga.edu/how/dry/herbs.html ) , une recherche internet ne m’indique pas que la sauge soit particulièrement sensible.
Il semble que la sauge puisse même facilement être seché à l’air, mais il faut quand même respecter beaucoup de règles, air chaud et sec qui circule, pas exposé au soleil, etc.. qui fait que je ne le ferai sans doute qu’en plein été.
Remplissage cuve de 55-60 litres (5 cm au dessus du doigt de gant), 18° à 10h17
eau à 74° à 11h28 (1h10)
ajout malt concassé :
1,5 bassine de seigle
2 malt orge
1 malt caramel
1 divers qui restent
chute à 72°, protection d’un carton pour inertie thermique (air ambiant 18°)
11h40 70°, j’enleve le carton
12h05 68°
12h17 64,5
12h37 62°
12h41 61° soutirage DO : 1,061
Pas de rinçage (les sucres non extraits vont aux poules !)
12h59 début ébullition (100g magnum ancien , 25 g cardamone, 100g écorces orange bio)
13h50 refroidissement avec echangeur à plaques
14h30 ajout ferment (début avec un quart de paquet de M20 (erreur) puis 2 paquets de M29
j’ai cassé mon refractometre, mais avec un densimetre en verre, j’ai trouvé une DO de 1,043 (1,040 à 30°).
note : je pense que j’ai utilisé plus de la moitié de la bouteille de gaz (de 6kg)
Je fais des bieres parfois un peu légères, qui supporterai bien un peu d’amer (comme un Amer Picon) au fond du verre.
Meilleure recette trouvée sur le web (sur http://www.fairesagnole.eu/forum/viewtopic.php?t=1649 par boutitou111 ) :
écorce d’orange amer (vraiment juste la partie de couleur orange meme pas le blanc)
à faire secher au four sur du papier cuisson à 120 °
de la gentiane et du quinquina (pharmacie)
des baie de genievres
des cloux de girofle
de l’alcool de fruit
soit en gros
100 à 200g d’écorce sechée
5à10 g de gentiane
5à10 g de quinquina
un clou de girofle
5 à10 g de genievre
1 écorce de citron séchée
1/2 l d’alcool de fruit
1 mois de macération en gros à secouer tous jours, rajouter un sirop et ensuite utiliser en fonction des envies
Mais il semble que les anglo-saxons ont perfectionné l’art du bitter : https://www.thekitchn.com/how-to-make-homemade-bitters-cooking-lessons-from-the-kitchn-197883
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